Fausses excuses

   Je l'ai déjà dis, je ne m'excuserais pas. Pas de trop tenir, pas de trop souffrir. Je m'excuserais quand je ferais mal aux gens. Je ne m'excuserais pas d'avoir trop attendu d'eux. Je m'excuserais peut-être au près de moi-même, le jour où je n'en pourrais vraiment plus d'espérer dans le vide. En attendant, j'ai mal et c'est tanpis.

   Non, la solitude ne me fait pas peur, absolument pas. Y'a juste, perdre ceux que j'aime, savoir qu'eux pourraient m'oublier alors que je ne pense qu'à eux, tout le temps, sans casi-aucune interpution. Etre oubliée des gens que j'aime, c'est comme, oui tout à fait, comme être enterrée vivante.

   Attendre des gens, c'est pouvoir assez les admirer pour être capable de leur donner la possibilité de faire exactement ce dont on aurait envie. Non? Si. Enfin je pense.
Je sais dans vos esprit ce qui se passe à ce moment présis, et je le démonte totalement. Ce n'est pas vouloir en faire des pantins, ce n'est pas vouloir les changer, c'est leur donner une immence importance, c'est leur donner le pouvoir de combler tout ce qui a mal.

   De ça, peut-être, je pourrais/devrais m'excuser. D'avoir mal. Mais ensuite? Rien, tout le monde a mal. Et après? On s'arrange.
Et puis un jour, il y a le ce-que-tu-voulais-exactement-là-tout-de-suite-maintenant qui est apporté par la personne-qui-devait-le-faire. Et la suite, c'est tout de suite. Là, mais si, regarde, ouvre les yeux merde!

    Enfin tout ça pour dire, je sais que je ne suis pas toujours facile. Je sais que souvent, je réagis mal, trop vite, trop méchante, trop bizarre.. Je sais tout ça. Mais un jour un sage à dit que l'espoir fait vivre. Alors voilà, c'est ce que je fais.
   Et je vous remercie, vous, tous, qui me permettez d'y croire, ne serait-ce qu'une seule petite seconde, même si au bout du compte je me retrouve seule à pleurer dans mon lit trop froid.

| Don't leave me, I need you so |